Macroinvertébrés des plans d’eau de la région Centre Val de Loire

Afin d’établir l’état écologique des plans d’eau suivis au titre de la DCE, le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire a mandaté l’Université de Franche-comté pour établir un indice décrivant l’état biologique d’un plan d’eau vu par les macroinvertébrés benthiques : Indice Macroinvertébrés Lacustres DCE (IML).

Un réseau national d’environ 60 plans d’eau a été instauré. Il permet l’acquisition de données selon un protocole expérimental afin de disposer de listes faunistiques pour établir le nouvel indice macroinvertébré plan d’eau. Le laboratoire d’hydrobiologie de la DREAL Centre Val de Loire participe au suivi de ce réseau depuis 2018 à hauteur d’un plan d’eau chaque année : Étang du Louroux (2018), Étang du Puits (2019) et Étang de la Vallée (2020).

Cette nouvelle méthode a exigé une montée en compétences des agents du laboratoire spécialistes des macroinvertébrés benthiques. Une formation poussée à l’identification au genre des individus de la famille des Chrinomidae (la plus grande famille des Diptères, qui possède une forte diversité dans les plans d’eau) est nécessaire afin de répondre aux besoins de cette nouvelle méthode. La larve de chironome est bien connue sous le nom commun de « ver de vase ».

La détermination générique des Chironomidae nécessite une observation des capsules céphaliques à l’aide d’un microscope.

Ce protocole doit permettre d’étudier les relations entre les pressions hydromorphologiques et les peuplements tels que le marnage (différence de hauteur d’eau), les modifications morphologiques des berges et/ou les perturbations physiques, morphologiques et chimiques des habitats littoraux.

Ce protocole vise les plans d’eaux naturels et artificiels présentant une surface supérieure a 50 hectares, afin d’évaluer leur qualité biologique au regard de la communauté d’invertébrés. L’objectif est d’obtenir une image représentative des peuplements lacustres littoraux tout en prenant en compte la mosaïque d’habitats en place.

Les prélèvements doivent être effectués préférentiellement au printemps (période présentant la meilleure diversité faunistique). Ce protocole est développé pour la zone littorale lacustre (à environ 1 mètre de profondeur).

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