Les origines et objectifs du SIEL

Origines du SIEL

Depuis le XIXème siècle, la Loire connait une dégradation progressive. L’extraction massive de granulas entre 1950 et 1995 ainsi que la chenalisation du lit pour la navigation provoque l’enfoncement de son lit mineur. Ce dernier entraine de nombreux effets néfastes comme la déstabilisation des fondations d’ouvrages, la diminution de la ressource en eau par l’enfoncement de la nappe alluviale, la diminution de la biodiversité par la disparition de frayères situées dans les boires et les bras secondaires ou encore le développement excessif d’une végétation banale ne correspondant pas aux particularités du milieu alluvial. De plus, cette végétation qui se développe dans le lit mineur agit comme obstacle aux écoulements en crue, aggravant les niveaux d’eau maximum.

Face à ce constat, le Plan Loire Grandeur Nature inscrit en 1994 parmi les priorités : la restauration et l’entretien régulier du fleuve, la réhabilitation des annexes hydrauliques et le contrôle du développement de la végétation alluviale. Compte tenu de la complexité de la dynamique fluviale, ces priorités nécessitent la mise en place d’outils d’analyse et de suivi à court et à long terme : c’est la naissance du SIEL. Initié sur la Loire moyenne, il s’étend aujourd’hui à l’Allier, au Cher, à la Vienne et à la Creuse.

Objectifs du SIEL

Ce système permet de capitaliser l’information et d’inscrire l’observation de l’évolution du fleuve dans la durée, les phénomènes en jeu relevant d’une dynamique mesurable à l’échelle de plusieurs années ou décennies. Plusieurs informations sont ainsi collectées chaque année pour alimenter le SIEL.

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