Propos introductif

La loi renforce cette possibilité pour l’urbanisme de se nourrir des enjeux déplacements pour y apporter des réponses structurelles.

Elle répond surtout à un objectif de diversification modale, dans la perspective d’offrir des modes de transports et des services à la mobilité répondant aux besoins des usagers, alors qu’on assiste au vieillissement de la population, à la difficulté de gérer de manière économe des ressources, à une certaine saturation du système de transport et au développement d’une précarité énergétique qui continueront à rendre utile une modération de l’usage du véhicule individuel.

Des principes simples gagneraient à faire l’objet d’une déclinaison systématique dans les documents d’urbanisme : augmenter la demande en concentrant la population et les emplois le long des axes de Transports collectifs, permettre un rabattement efficace sur les lignes en développant l’intermodalité, hiérarchiser les pôles gares pour améliorer le niveau de service et l’accessibilité globale par des TC, s’appuyer sur les modes doux pour promouvoir un urbanisme de proximité.

La prise en compte des déplacements dans le développement durable, et en particulier dans les documents d’urbanisme, nécessite non seulement de concilier équité, environnement et économie mais aussi de respecter les grands équilibres au sens de l’article L.101-2 du code de l’urbanisme entre renouvellement et extension urbaine, diversité urbaine, mixité sociale, gestion de l’espace, maîtrise des besoins de déplacements et de la circulation automobile.

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