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Si nous devions faire un état des lieux de la connaissance de la biodiversité, le premier point serait de noter la multitude de structures générant de la connaissance à l’échelle de la région. De plus, les niveaux de connaissance restent très variables selon le groupe taxonomique ou le milieu étudié. Or les informations sur la répartition des espèces et des habitats naturels, ainsi que leur état de conservation sont essentielles pour assurer une bonne prise en compte des enjeux de biodiversité dans les grandes politiques sectorielles comme l’aménagement du territoire ou l’agriculture par exemple.
La Stratégie régionale de la connaissance de la biodiversité se veut donc transversale dans le but de traiter tous types de milieux naturels, et équilibrée afin de ne léser aucun taxon. Cette stratégie se compose d’actions hiérarchisées selon des axes thématiques prioritaires pour à terme proposer une meilleure préservation de la nature.
Les priorités de la stratégie sont les points suivants :

• créer un réseau de connaissance avec une mutualisation des données naturalistes ;
• acquérir une meilleure connaissance de la répartition géographique des habitats et des espèces ;
• communiquer, sensibiliser, mobiliser et former sur les actions de connaissance ;
• définir les actions de préservation et de gestion à prioriser.